Ryô Atsuaki, l'ange noir.

Mon physique ? Tu veux vraiment le connaitre ou est-ce juste pour me faire perdre mon temps ? Bon, j'ai du temps à perdre avec un insecte comme toi de toute manière alors allons y. Mon corps se hisse jusqu'à un mètre soixante dix neuf. Je n'ai pas une carrure très imposante en somme, je suis plutôt fin et élancé, qui me permet d'effectuer des mouvements fluides et gracieux. Moi prétentieux ? Tu t'es regarder récemment ? Bien alors ne m'interrompt plus ou je verrais obligé de t'écraser... Bon où en étais-je ? Ah oui je m'en souviens. Ma peau est blême, presque livide, mais je l'aime comme ça. Ceux qui me critiques n'ont pas de goûts. Et de toute façon je ne compte pas bronzer pour des merdeux comme eux. J'espère que c'est clair au moins ? Bien. Passons à mon visage si vous le voulez bien. De toute façon vous n'avez pas le choix.

Mon visage est d'un ovale parfait, raffiné, à la peau douce et toujours aussi pâle. Mais sur cette surface se trouve bien des secrets. Parfois inviolés pour certains, vous le saurez peut-être un jour. Mais je vais vous décrire tout cela. Je suis gentil ? C'est que vous ne me connaissez pas. Bien, commençons par le bas. Mes lèvres sont pulpeuses, mais il ne faut pas exagérer non plus, et roses, malgré le fait qu'on ne les voit pas souvent sous leurs vrai jour. Je vous dirais pourquoi plus tard, ne soyez pas pressés. Un peu plus au dessus vous trouverez mon nez, un peu écrasé du fait de mes origines asiatiques. Ca vous surprend ? Pas moi bizarrement. Bref ! Remontez un peu et là, se trouvent mes yeux. Deux amandes, un peu bridées, mais que je chéri plus que tout. Deux perles rares, deux yeux qui me permettent de voir la vermine qui m'entoure dans ce monde étrange. Mes sourcils sont fins et bien dessinés. Autour de ce visage se trouvent mes cheveux, mes si beaux cheveux, mes cheveux dont je change si souvent de couleur et de coupe. Oui, jamais la même suivant les années, je n'aime pas la routine.

Bien, maintenant regardons mes vêtements. Et les accessoires aussi, j'allais oublier. Ma garde robe est uniquement faite de vêtements qui me plaisent, ils sont très différents les uns des autres, mais presque toujours de couleurs sombres ou unies. Ils possèdent aussi des clous, des chaines, des sangles, et sont même parfois en cuir. Le moindre préjugé sur moi de par mes vêtements me donnera une très mauvaise impression de vous. Déjà que pour moi vous n'êtes rien alors imaginez... Côté accessoire et autres j'aime beaucoup les colliers en argents, les bracelets en tout genre et les boucles d'oreilles. Mon oreille droite est recouverte de piercings au niveau du cartilage. Hum... je porte aussi très souvent du maquillage. Il est rare de me voir sortir de chez moi sans maquillage, ça n'arrive d'ailleurs jamais pour être exact. Bien, je crois avoir tout dit, maintenant déguerpis de mon chemin morveux !

Ah ah ! Bonne chance pour me supporter mes petits amis. Enfin amis... Non plutôt ennemis ! Vous voulez vraiment savoir ce que je suis ? Ce que je pense ? Ce qu'est mon état d'esprit ? Vous vous aventurez en terrain miné... Mais si vous insistez, ne vous plaignez pas après. Je vais commencer par quoi ? Hum par ce que tout le monde aura compris je crois. Je déteste par dessus tout le genre humain aussi bien que les hybrides. Pourquoi je suis encore ici ? Car ça m'amuse de les voir souffrir, même si parfois il m'arrive de ressentir quelques petites choses pour certains. Mais je signal que c'est vraiment très rare.
Ensuite... J'aime beaucoup ceux qui me tiennent tête. Pourquoi ? Car c'est tout simplement très amusant de les voir se brûler les ailes face à moi ensuite quand la réalité les rattrape. Je ne suis pas sadique, non, juste méchant par nature, je suis né comme ça, que voulez vous je ne changerais pas de si tôt. Et surtout pas pour vous bande de vermine que j'exterminerai.
Je suis la plupart du temps joyeux. Quoi ça ne se voit pas ? Ça se voit très bien, c'est simplement vous qui ne savez pas le distinguer, ce n'est pas de ma faute. J'aime me promener lorsqu'il pleut ou la nuit, le soleil, très peu pour moi. Moins il y en a mieux je me porte croyez moi. Mais lorsque je suis obligé de sortir je le fais.
Que dire d'autre ? Après tout vous le saurez peut-être un jour lorsque nous nous rencontrerons... Mais continuons un peu, je suis parti maintenant difficile de m'arrêter. C'est une de mes nombreuses facette aussi, j'aime parler, de moi ou des autres je m'en fiche, exprimer mes opinions... Exprimer mes sentiments ? Non, je trouve cela trop dégradant, trop intime. Je ne suis pas ce genre d'homme là. Si vous le pensiez vous vous foutiez le doigt dans l'oeil jusqu'au cou. Si vous ne le pensiez pas tant mieux, vous remontrez dans mon estime.
Si il y a quelque chose que j'aime ? Et bien... Difficile à dire, j'ai tellement l'habitude qu'on me dise que je suis cruel et sans pitié que j'ai oublier de parler de moi au mélioratif. Je suis doux lorsque je le veux, e suis à l'écoute des personnes et si quelqu'un sait capter mon attention et bien... Je peux sans doute être attentionné. Mais ce n'est qu'une supposition, ça n'est jamais arrivé et n'arrivera pas de si tôt. Je suis un solitaire, et la carapace que je me suis forgé est aussi dur que la pierre, attention à ne pas tomber dans mon piège...

Mon histoire ? Vous voulez connaitre mon passé ? Aussi noir et impur soit-il ? Et si je ne voulais pas ? Et si je vous coupai la gorge pour m'avoir demander cela ? Rassurez vous je ne ferais rien de cela. Je voulais juste vous effrayer un peu, j'adore ça souvenez vous. Bien, alors commençons par ce que je me souvient de plus lointain. Ma naissance vous vous en fichez tout comme moi, c'est trop banale et trop niant niant. Trop de joie, trop d'amour. Non, ma vie a basculer lors de mon enfance, lors de cette période de ma vie que je trouve maintenant horrible mais que je suis obligé d'accepter. Oui j'ai dit horrible, encore plus horrible que moi actuellement si vous voulez savoir. Une période de ma vie qui restera à jamais graver dans ma mémoire et sur mon corps. Mais plongeons nous dans mon passé, dans l'histoire d'un homme meurtris, un homme souillé, un homme devenu incompris...

C'était lors de ma septième année, là est mon plus lointain souvenir, car après l'évènement que je venais de subir mes souvenirs avant cet âge me furent retirés, les années heureuses, où j'avais encore foi en l'être humain... Après cet incident qui me laisse désormais une trace indélébile sur le dos, une cicatrice qui ne s'enlèvera jamais. Témoin de mon malheur passé. Quel était cet incident ? Une agression, moi, un jeune garçon, qui se promenait tranquillement avec son père, dans les rues désertes... J'ai vu mon père mourir sous mes yeux, du moins c'est ce que j'ai toujours cru. Moi, petit garçon qui se débattait tant bien que mal, qui a reçu un coup de poignard dans le dos, mais qui s'en ai finalement sortit par on ne sait quel miracle. Surement emmené dans un hôpital par une personne inconnue. Toujours est-il que je me suis retrouvé seul, dans une vie que je n'avais jamais demandé. Tout ça à cause d'une vermine qui avait tué ma seule famille.

J'ai grandi, j'ai eu une adolescence difficile, enfin. C'est ce qu'on me dit, car moi j'étais heureux. J'étais seul avec moi même, seul, personne à qui j'étais attaché, personne pour me dire ce que je devais faire, personne pour me mettre des limites, juste moi et ma conscience. Mes gestes seulement contrôlés par moi, par mon esprit bien qu'affaiblit et plus fragile. Mon corps qui se remettait doucement du choc que j'avais subit, loin de tout, loin des hommes et des nekos qui commençaient à faire leur apparition. Je ne m'en suis jamais plains, non, loin de là, j'étais plus heureux que jamais. Les années les plus heureuses de ma vie je pense... Car après ma situation s'est un peu plus dégradé. J'ai découvert les plaisirs simples de la vie. Une chose qui m'a laisser un gout amer, mais que je n'ai pas renier pour le plus grand damne de certains. Lorsque l'on me demandait de me taire sur une relation je me faisait un plaisir de ne rien caché, juste pour le plaisir de me venger du genre humain. Oui je suis un enfoiré, mais j'assume totalement.

Puis vint l'âge adulte, une période qui m'a fait revenir à la réalité et qui m'a permis de me forger une carapace des plus solides contre ceux de l'extérieur. Une période qui m'a fait comprendre que je ne pouvais vivre totalement seul. De toute façon je n'ai pas l'intention de changer ça tout de suite même si j'en suis conscient. Je tiens à ma liberté, et vivre avec quelqu'un signifie en quelque sorte être prisonnier de quelqu'un. Alors très peu pour moi. Maintenant je regarde les jours s'écouler, attendant avec impatience les jours pluvieux, et haïssant ce jour où mon père est mort. Le regard toujours vide de sens, toujours un oeil mauvais sur les gens, et toujours aussi seul dans ma petite vie qui est encore loin d'être terminée...